Très bonne année 2011. Ce sont des choses qui se font, présenter ses vœux à tout un chacun. Comme je ne reconnais pas les gens (je tiens cela de mon père, il faudra que je vous raconte un jour, comment le nom de famille des gens lui revient seulement si leur animal de compagnie est à leurs côtés. Ou s’il le mentionne dans la conversation. C’est une chouette histoire) je passe mon mois de janvier à souhaiter la nouvelle année dix fois à mon facteur, mon boss, mes collègues. Je vous la souhaite longue et heureuse, en pleine forme et entourée.
Je me souhaite de voir “La Fortune est volatile”, le troisième roman entrepris et le second terminé, devenir mon premier manuscrit publié cette année. Il m’a fallu deux ans pour l’écrire. Quand je l’ai entamé, je voulais faire une pause dans le deuxième texte sur lequel je travaillais. Je pensais que ce serait assez court, six, huit mois maximum. Une intrigue simple. Peu de protagoniste. Les tropiques, la chance et du vaudou.

Paloma vous adresse ses meilleurs vœux. Elle ferait mieux de regarder la route, cette petite écervelée.
Deux ans plus tard, le manuscrit a été adressé à moins de dix bonnes maisons d’édition. Une m’a déjà informé qu’ils ne publient pas d’auteurs français – je m’en étonne et j’ai quelques titres sur mes étagères qui démontrent le contraire. Une autre a eu la gentillesse de m’informer par e-mail qu’ils recevaient plus de cinq cent manuscrits par mois. Si je n’ai pas de nouvelles d’ici quatre mois, c’est un non.
Je vous tiendrai au courant.